L'enquête concerne les attitudes de la population face à la démographie et aux techniques de procréation. L'étude reprend des thèmes classiques, mais explore aussi les attitudes et opinions sur des faits démographiques et sociaux qui étaient devenus particulièrement significatifs durant les dernières années la précédant : ainsi l'évolution de la nuptialité qui était caractérisée par le recul du mariage, l'accroissement du nombre des divorces et des unions libres, notamment parmi les jeunes, ou encore les nouvelles techniques de procréation auxquelles la presse avait donné un large écho en 1985 et 1986. D'autres thèmes ont, par contre, été abandonnés : la contraception, par exemple, ne correspondait plus en 1987 à un grand débat national comme ce fut le cas dans les années 1960. Quant à l'interruption volontaire de grossesse, deux questions lui sont consacrées. Enfin, comme souvent dans ce type d'enquête, les questions sur la politique démographique, notamment familiale, suivaient nécessairement l'évolution de l'arsenal des mesures existantes. Ici, c'est l'allocation versée au troisième enfant qui a été privilégiée. Pour finir et à l'instar des enquêtes précédentes, le problème du chômage a été moins abordé sous l'angle économique que socio-démographique. L'échantillon se compose de 2 513 individus âgés de 18 ans et plus.
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